Hong-Kong
Une immersion dans l’autre Hong-Kong
C’est après une très courte excursion à Macao que nous montons dans le ferry en direction de Hong Kong. Le trajet est rapide, mais très mouvementé, et nous devons nous concentrer pour ne pas être malades.
Une fois arrivés, c’est avec beaucoup de nostalgie que nous retrouvons le métro et toutes ses mélodies qui ont bercé nos déplacements ces dernières années. Hong Kong est plus ou moins scindé en deux : l’île riche avec ses buildings où se concentrent les expatriés et les grandes entreprises, puis la partie continentale avec Kowloon et les nouveaux territoires, aussi appelée « Dark Side » par ces mêmes expats. C’est le côté plus pauvre, où s’entassent les locaux dans des appartements de 4 mètres carrés, mais par conséquent, aussi le côté le plus authentique. Puisque nous n’avons goûté qu’au Hong-Kong doré, nous avons décidé de prendre un logement dans le Dark Side afin d’expérimenter autre chose. Pour cette première nuit, nous logeons à Mong Kok, un quartier réputé pour être l’un des plus peuplés au monde (130 000 habitants par km²), mais aussi pour ses stands de street food odorants, son marché aux poissons et aux tortues (tout aussi odorant), et le fameux ladies market, où l’on trouve une multitude de vêtements et chaussures en tout genre ainsi que beaucoup de copies.
Une fois arrivés devant notre logement, l’entrée autonome n’est pas si autonome que cela, et nous mettons beaucoup de temps à obtenir de l’aide pour rentrer, tout en gardant en tête qu’au pire nous pouvons aller dormir chez des amis. Une fois la porte ouverte, nous découvrons notre taudis. Une pièce borgne de 4 m², avec des draps douteux, un cafard et une salle de bain sans porte. Heureusement que nous n’y restons qu’une nuit ! En effet, nous avions prévu de loger à Macao, mais les prix nous ont vite fait changer d’avis. Nous avons donc pris ce logement en dernière minute, ne pouvant prolonger le suivant.
Retrouvailles sur retrouvailles
Le programme de ce samedi est chargé : nous retrouvons chacun nos anciens collègues pour un petit déjeuner, puis nous retrouvons notre copine Mélody pour le reste de la journée. Au final, rien n’a changé, si ce n’est le rythme de vie de Mélo qui décide par la même occasion de nous rincer toute la journée. Avec elle, fini le métro, bonjour le taxi. Nous dînons dans un restaurant de hot pot où nous commandons par erreur un bouillon de poulet avec un aileron de requin à 50 € (un bouillon coûte généralement 10 €). Finalement, nous qui pensions plutôt bien connaître la cuisine locale, on ne s’arrête jamais d’être surpris même si on aurait préféré ne pas cautionner ce genre de pratiques !
Après cette première journée bien remplie, il est temps de se reposer. Nous nous rendons donc dans notre second logement, toujours borgne de 6 m², mais cette fois-ci avec une porte pour la salle de bain, et pour le coup très propre.
Ce dimanche, nous retrouvons Iris, notre sauveuse régulière, ainsi que Jérémy avec qui nous allons faire une petite rando et passer l’après-midi à la plage. La météo est parfaite et les paysages toujours aussi beaux. Après 2 heures de marche, nous arrivons à la plage de Shek O, où nous attendent déjà Jam et Shaun, les anciens colocs de Quentin. De retour en ville, nous retrouvons Kelly et Jordan pour boire un verre au mythique Pier 3 avec vue sur la baie. Quel plaisir de repartager des moments ensemble et de rattraper ce que nous avons manqué. Nous sommes toutefois obligés de couper court, car Emy nous attend pour dîner au fameux Crystal Jade, restaurant de tous nos souvenirs culinaires où nous nous délectons de Xiao Long Bao ainsi que d’un cashew chicken dont Quentin rêve quotidiennement depuis son retour en France (envie partagée par son terriblement manqué colocataire Mayeul).
Une nouvelle expatriation en vue ?
Ces deux jours à Hong-Kong nous ont fait un bien fou, des vacances au milieu de ce voyage ! Retrouver ses repères, retrouver une vie sociale, ne pas planifier ses itinéraires et ses visites etc.. Quentin est retombé sous le charme de la ville (après avoir été dans le déni pendant de long mois) et harcèle Juliette dans le but d’y retourner, finalement on n’est peut être pas obligés de revenir en France ?
