Les météores

Un réveil qui pique

Réveil à 4h45 ce matin ! Ça faisait des années que nous n’avions pas eu à nous lever aussi tôt, mais comme expliqué dans le dernier article, nous prenons le bus à 6h pour nous rendre en Grèce.
Contre toute attente, nous trouvons avec une facilité relative le lieu de rdv pour le bus et c’est avec joie que nous nous rendons compte que l’agence avec laquelle nous avons échangé par mail existe bien et possède même un bureau ! Pour couronner le tout, nous apprenons que le bus que nous avons réservé s’arrête à Kalampaka (la ville où nous longeons) et que nous n’avons donc plus de correspondance contrairement à ce qui était prévu. Le bus arrive avec 50 minutes de retard, mais après toutes ces bonnes nouvelles, rien ne peut nous enlever le sourire des lèvres. Après seulement 45 minutes de route, nous arrivons à la frontière qui est pour le coup très stricte comparée aux frontières précédentes. Chaque valise est ouverte et fouillée par les douanes, sauf les nôtres ! Probablement le privilège du passeport français ? Ou bien la tête de nos sacs à dos prêts à craquer, on ne le saura jamais. Nous remontons dans le bus avant de rentrer en Grèce et un chauffeur en profite pour faire l’appel. Tout le monde semble lever la main tour à tour, la liste touche à sa fin et nous n’avons pas été appelés. Nous ne comprenons évidemment rien du tout, Quentin est absorbé par son jeu de Trivial Puirsuit tandis que Juliette se transforme en interprète albano-française. Apparemment, il faut être sur la liste à donner à la police mais nous ne sommes pas inscrits. Heureusement, un des chauffeurs remarque nos têtes ahuries et vient à notre rescousse : nous n’aurons pas de problème pour passer la frontière.

Kalimera Kalampaka

Kalampaka est un petit village aux pieds des Météores et nous avons prévu d’y passer 3 nuits. Pour la première journée, nous visitons le village de Kastraki et nous profitons d’un bon dîner grec avec une magnifique vue offert par maman Francine et papa Jacques pour la Saint Juliette (merci encore, la moussaka était délicieuse).
Nous sommes ravis de retrouver nature et montagne pour refaire un peu de sport après des semaines à arpenter les villes, alors nous décidons que nous ferons le tour des Météores uniquement à pieds.
Pour la première journée de visite, nous commençons par nous rendre au Monastère Aghia Triada qui culmine à 535m. Puis, nous visitons le monastère féminin Agios Stefanos où Quentin se fait gronder pour oser couvrir ses genoux avec une jupe (trop woke apparement). En effet, pour visiter les monastères nous devons avoir des tenues appropriées mais un peu rétrogrades. Les hommes doivent couvrir leurs genoux avec des pantalons, et les femmes avec des jupes. Les femmes qui viennent en pantalon doivent porter une jupe par dessus ! Les monastères fermant tôt, nous nous dépêchons de nous rendre au Monastère de Roussanou où vivent encore 15 sœurs.
Pour notre deuxième journée, nous montons aux Météores par le village de Kastraki afin de changer d’itinéraire ce qui nous fait arriver au Monastère Agios Nikolaos où nous pouvons admirer une très belle fresque d’Adam nommant les animaux dans le jardin d’Eden. Dans un petit coin du cloître, on voit également 2 policiers discutant avec un moine autour d’un café, mais eux n’ont pas eu besoin de couvrir leur genoux !! Il nous reste les 2 plus gros monastères à visiter avant de clôturer cette journée : le Monastère de Varlaam et celui du Grand Météore.
Nous avons vraiment adoré ces 2 magnifiques journées dans ce decor unique.
Pour ceux qui se posent la question, les roches ne sont evidemment pas tombées du ciel, il s’agit en réalité de sédiments rocheux déposés par un fleuve aujourd’hui disparu.

Bloqués à Kalampaka pour toujours


Après ces deux jours bien sportifs, nous décidons d’aller nous promener dans Kalampaka et de manger une petite glace avant de faire nos valises. Nous partons demain pour Thessalonique, la deuxième plus grande ville de Grèce.
Enfin, c’est pas dit que nous puissions quitter Kalampaka, puisque Quentin vient de casser la poignée de la porte, et nous sommes donc coincés à l’intérieur !!!

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