Osaka et l'Exposition Universelle

Notre dernière arrivée

Après 320 jours de voyage, nous voici arrivés à notre dernière destination… C’est étrange de se dire que notre prochain lit sera à Paris ! Mais avant de penser au futur, profitons du présent. Nous voici à Osaka, la ville aux 808 ponts. Avec ses 3 millions d’habitants, c’est une ville très vivante que nous sommes ravis de découvrir, malgré l’omniprésente pluie japonaise. À notre grande déception, nous n’avons jamais visité de musée d’histoire nationale au Japon, car le seul et unique à Tokyo était en rénovation lorsque nous y étions. Le musée d’histoire d’Osaka est ouvert, alors nous sautons sur l’occasion. Les mises en scène sont très belles, mais il semblerait que les traducteurs ne se soient pas foulés : il n’y a que très peu de textes en anglais. Au moins, il y a des maquettes, pour le plus grand plaisir de Quentin.
Le lendemain, nous commençons la journée par une matinée chez le coiffeur pour Quentin. Après l’efficacité et la rapidité de l’Asie du Sud-Est, place à la théâtralisation japonaise. C’est tout un rituel pour une simple coupe, on peut clairement dire qu’ils se sont coupés les cheveux en quatre. Nous enchaînons avec une petite promenade dans le fameux quartier Dotonbori où les enseignes sont plus impressionnantes les unes que les autres. Impossible de ne pas faire une halte dans le gigantesque Donki qui possède sa propre grande roue. On fait le plein de souvenirs, pour une fois que l’on peut charger nos sacs !

Un peu de chauvinisme

Journée un peu spéciale aujourd’hui, nous nous rendons à l’exposition universelle. Ce n’était pas particulièrement prévu, mais puisque nous sommes sur place, autant y jeter un coup d’œil. Nous visitons les pavillons des pays qui nous font rêver pour un futur voyage : le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan… Nous retournons sur les pavillons des pays qui nous ont marqués pendant notre voyage : la Mongolie et la Chine. Nous découvrons les pavillons de pays peu représentés : les Barbades, Trinité-et-Tobago, ou encore le Liberia. Nous nous rendons bien évidemment au pavillon français, et il n’y a pas à dire, il est (en toute objectivité) nettement au-dessus des autres. Tout est magnifique et bien réalisé : on y voit une gargouille de Notre-Dame, des malles LV, des robes Dior ou encore une boulangerie dont les sandwichs jambon-beurre nous font de l’œil. Nous donnons aussi une chance au pavillon de la Corée du Sud, malheureusement, c’est difficile de passer après la France ! On finit la journée avec un gyudon chez Matsuya, le plat préféré de Quentin (si on l’avait écouté, on y aurait mangé tous les jours).

Un dernier plein de mets japonais

Impossible de quitter le Japon sans manger un dernier ramen. Nous nous dirigeons vers Ichiran, une enseigne nationale. Ici, c’est l’expérience japonaise à son paroxysme : aucun contact avec qui que ce soit, tout est pensé pour les introvertis.On commande à une borne, puis on s’installe à un comptoir où chaque siège est bien séparé du suivant grâce à un petit box. On dépose nos tickets sur le comptoir, un serveur (en réalité, nous ne voyons que des mains) récupère notre commande à travers une petite trappe et nous dépose notre bol en échange. Pas besoin de se parler, le serveur ne communique avec nous qu’à travers des écriteaux. Nous passons notre dernière après-midi à nous promener dans cette ville si vivante. Nous passons par Bamba, Shinsekai, Denden Town, etc. Afin de clore cette première partie de voyage en beauté, nous nous offrons un dîner de wagyu dans un restaurant de teppanyaki réputé. Nous goûtons un délicieux bœuf bien marbré tout en profitant du spectacle réalisé par le chef. Voilà de quoi conclure ces onze mois de voyage à travers l’Europe et l’Asie ; nous sommes impatients de rentrer en France retrouver nos proches pour l’été !

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