Sukhothaï

Passage éphémère à Bangkok

Après ce court et agréablement surprenant séjour au Cambodge, nous voici en route pour un gros morceau qui nous occupera le prochain mois : la Thaïlande ! Mais d’abord, 12 heures de bus et donc approximativement 3 siestes pour Juliette la narcoleptique !

Le séjour se passe très bien, avec un passage de frontière des plus rapides : pas de doute, nous sommes bien dans le pays le plus touristique de la région. Nous arrivons en début de soirée à Bangkok, qui nous sert uniquement d’étape pour la nuit. En effet, nous gardons la ville sous la main afin de pouvoir la découvrir (la redécouvrir dans le cas de Quentin, qui en garde un très bon souvenir) avec Camille, qui nous rejoindra une deuxième fois, mais cette fois-ci avec son cher et tendre : Kévin !

Après une brève nuit, nous repartons donc pour la gare routière en observant les centaines de gratte-ciel de Bangkok défiler sous nos yeux. Nous avons décidément hâte d’y rester, mais d’abord 6 heures de bus en direction d’une ancienne capitale: Sukhothaï, notre première étape.

La campagne thaïlandaise

Sukhothaï est une petite ville située dans le centre de la Thaïlande, à quelques centaines de kilomètres au nord de Bangkok. Capitale fondée en grande partie par des dirigeants khmers (encore eux !), elle a connu son âge d’or pendant les XIIIe et XIVe siècles, jusqu’à se faire engloutir par sa puissante voisine : Ayutthaya.

De cette gloire passée, on ne retrouve aujourd’hui que quelques temples disséminés aux quatre coins de la ville actuelle. En plus de l’intérêt culturel de la ville, c’est également pour nous l’occasion de découvrir ce qui est aujourd’hui une toute petite ville de province, avant les métropoles que sont Chiang Mai ou Bangkok.

La ville est vraiment très mignonne avec son lac central au milieu duquel on retrouve un très ancien temple bouddhiste (religion de 90 % des Thaïlandais) et autour duquel apparaissent, la nuit tombée, plein de petits stands de nourriture. Ajoutés à cela de magnifiques petits éclairages, on retrouve tout le plaisir de l’ambiance asiatique qu’on apprécie tant ! Juliette en profite pour déguster pleins de petits plats délicieux (évidemment tous en soupe, sinon ça ne l’intéresse pas) pendant nos 3 jours ici tandis que Quentin mangera matin midi et soir son nouveau plat fétiche : le pad kra pao (un émincé de viande bien pimenté au basilic).

Angkor toi ?

Au petit matin, nous partons découvrir le musée qui nous permettra peut-être de mieux comprendre ce que nous allons découvrir par la suite. Un peu vieillot mais assez complet, nous apprécions la visite si ce n’est les milliers d’écoliers envahissant l’espace. Comme toujours, nous sommes terrifiés par les enfants et nos fuites répétées ne suffisent pas à ce qu’une dizaine d’entre eux nous demandent notre nom ou souhaitent prendre des photos avec nous. La rançon de la gloire.

L’après-midi, nous partons enfin à la découverte des ruines de Sukhothaï qui rappellent énormément ce que nous avons déjà pu voir à Angkor : ce mélange d’architecture et de mythologie hindoue avec l’art bouddhiste du Sri Lanka. La différence repose ici sur la part beaucoup plus importante offerte aux bouddhas par rapport aux créatures mythologiques brahmaniques. Le moment est très plaisant même si nous commençons à être habitués à ce genre de ruines. Nous ne nous attendions pas à ce que les Khmers aient tant d’influence hors du Cambodge ! Les 35 °C sous un soleil pesant nuisent un peu à la visite, mais heureusement les nombreux et impressionnants bouddhas de plus de 10 mètres nous récompensent bien.

Juliette passion bicyclette

Le dernier jour, nous enfourchons de vieux vélos prêtés par nos hôtes pour visiter les sites les plus lointains. Toujours très jolis, et avec une aura des plus mystérieuses, avec leurs bouddhas en ruine de plus de 10 000 ans, elles ne sont malheureusement pas assez nombreuses pour Juliette se découvrant une nouvelle passion pour le vélo et souhaitant pédaler des heures. C’est pourquoi elle se décide alors à ajouter un arrêt très sympathique dans le très charmant (comme souvent) et peu odorant (comme rarement) marché du village. Mais cela ne suffit toujours pas à calmer la soif de vélo de notre baroudeuse qui propose alors de faire des tours du village jusqu’à épuisement. Même si elle finira avec la frustration de ne pas pouvoir acheter de vélo aujourd’hui, cela nous fera découvrir une campagne thaïlandaise décidément des plus mignonnes.

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