Venise
Arrivée à Venise, cité des amoureux … et des touristes américains
Après ces quelques jours à Vérone qui nous ont bien plu, nous voici en direction de Venise. Destination que Quentin attend avec impatience et qui on l’espère, ne le décevra pas. Nous avons prévu de loger dans la ville de Mestre, juste à côté de Venise qui est plus calme et surtout plus accessible financièrement. Nous avons pris un logement à un prix dérisoire : 35€ la nuit pour 2, alors nous nous attendons au pire. Nous avons la bonne idée de lire les commentaires sur Google pour passer le temps dans le train : nous ne sommes pas déçus ! 2,2/5 c’est du jamais vu !!
Puisque Juliette est poursuivie par sa poisse avec les trains, nous sommes évidemment en retard. Nous décidons donc de ne pas nous arrêter à Mestre pour poser nos sacs dans notre logement, mais de poursuivre jusqu’à la gare de Venise Santa Lucia afin de profiter dès à présent de l’après-midi.
Tout est conforme à nos attentes : gondoles, canaux, magnifiques bâtiments, petites ruelles, beau soleil, mais surtout la foule de touristes. On décide alors de flâner et de profiter de l’ambiance unique de Venise, mais aussi de repérer les lieux que nous souhaitons visiter le lendemain. Lors d’une petite pause, un gentil monsieur vient nous demander si nous sommes français, nous répondons que oui et il passe son chemin. Nous continuons le nôtre, et nous nous perdons dans les dédales de ruelles. Arrivés dans un cul de sac, nous nous retournons pour faire demi-tour, et qui voilà ?! Ce même homme qui nous avait à priori suivi et qui commence à nous poser beaucoup de questions auxquelles Juliette répond de manière approximative alors que Quentin fuit sur un ponton. Nous pressons le pas et nous nous mêlons de nouveau à la foule sur une grande artère. Nous ne saurons pas ce qu’il nous voulait, mais nous n’avons pas été très rassurés.
Direction le taudis
18h approchant, nous devons aller reprendre nos bagages à la consigne de la gare et nous rendre à notre logement récupérer les clés. Ce n’est finalement pas si horrible. C’est très sommaire : un lit double, une chaise, une table, un ventilateur (heureusement) et une bonne odeur de clope. La journée a été très chaude et notre chambre est un four sans clim. Une nuée de moustique attaque Juliette dès que nous ouvrons la fenêtre, nous sommes donc condamnés à dormir sous 35°C. On met alors le ventilateur à fond sur nos têtes, on se mouille le corps, et on glisse des pains de glace dans le lit pour tout de même réussir à dormir 4 heures.
Une journée culturelle à Venise
Avec un réveil à 6 heures, nous sommes prêts très tôt pour commencer une grosse journée à Venise. En effet c’est notre seule journée complète alors nous avons envie d’en voir un maximum. Sur les conseils de la famille de Quentin, nous décidons de visiter le palais des Doges, malgré son prix rédhibitoire pour notre petit budget, mais nous ne regrettons pas.
Résidence et lieu de pouvoir des dirigeants de Venise, cité-état aux influences européennes et byzantines ayant réussi à conquérir des pays entiers uniquement par son adresse diplomatique et marchande, c’est un moment incroyable et nous en prenons plein les yeux. L’audio-guide est un vrai plus et nous permet de beaucoup mieux appréhender l’histoire de Venise et le reste des monuments que nous verrons dans la journée.
Merci à toute l'équipe de Lagardère !
Après une vingtaine de kilomètres dans les pattes, il est temps de diner car ce soir nous allons à l’opéra. Pour son départ, les collègues de Juliette nous ont offert une soirée à l’opéra, alors nous avons choisi La Traviata de Verdi. Nous nous rendons dans un petit palais, où nous ne sommes pas très à l’aise en vêtements de back packers et baskets de ville. Arrivés très en avance, nous avons des places de choix : sur la scène à deux pas des musiciens. Nous la représentation est remarquable que ce soit les voix, les musiciens ainsi que la mise en scène. Nous changeons de pièce à chaque acte c’est très dynamique et facile à suivre même en italien (oui, j’avoue, nous avions appris l’histoire par cœur avant pour pouvoir suivre). C’est vraiment une superbe expérience et nous sommes très reconnaissants. Merci à Maud, Stéphanie, Anne, Cathy, Oumy, Fatim, Tess, Sophie, Julie, Yoann, Farah, Léa et Julie !
Tous les chemins mènent à Rome (et parfois à Mestre)
En sortant de l’opéra, nous regardons les trains pour rentrer à Mestre. Le prochain et dernier train est dans 25 minutes, et nous sommes à 30 minutes de marche. Alors nous traversons Venise au pas de course pour espérer l’avoir. Vous vous doutez bien qu’avec la vitesse de Juliette, nous arrivons même en avance, MAIS le train est annulé. Alors Quentin suggère de monter dans le premier train qui part en espérant qu’il s’arrête à Mestre puisque que c’est une gare sur le chemin. Nous voilà donc sans billet dans un train couchette direction Rome en train de prier pour que le train s’arrête bien à Mestre.
Suspens…et vous êtes arrivés où ?
Haha la suite au prochain article !