Volos
Un séjour de Dieux Grecs
Tout comme les dieux de l’Olympe, nous nous dirigeons vers le Mont Pélion pour y passer quelques jours d’été. Au programme, escapades dans les villages historiques, randonnées et plage.
Nous arrivons à Volos ce jeudi 15 août et nous sommes très surpris par le calme de la ville qui a pourtant des airs de ville balnéaire et touristique comme on en retrouve dans le Sud de la France. Après quelques minutes à déambuler cherchant un quelconque commerce ouvert, la lumière s’allume dans nos cerveaux : c’est l’Assomption, et donc férié. Nous n’avons pas anticipé cela et nous n’avons rien pour le dîner, ce sera donc un grec pour le plus grand plaisir de Quentin et une très bonne excuse pour manger local.
Faire la Une des journaux
our notre première journée à Volos, nous décidons de visiter les villages du Nord Ouest du Pélion, réputés pour leur vue imprenable sur le Golfe Pagasétique. Nous montons alors à bord d’un minibus qui nous dépose à notre première étape : Portaria. Le village est très mignon, très petit mais très mignon. Après un déjeuner local dans une des adresse les plus recommandées, nous décidons de nous rendre à Makrinista, un second village, à pieds. Pour cela, nous remontons le Chemin des Centaures qui longe un ruisseau au cœur d’une forêt de platanes. On s’attendait à une promenade onirique, malheureusement des pluies torrentielles ont tout détruit il y a quelques années et nous nous retrouvons plutôt à faire de l’escalade. Sans nous démonter, nous poursuivons notre randonnées de 2 heures en plein soleil avec une gourde qui s’amenuit petit à petit. Plus nous avançons et plus le passage est difficile. Il y a eu beaucoup de glissements de terrains et certaines parties du chemin ont disparu. Nous voyons le temps filer, la distance qui nous sépare de Makrinista qui ne réduit pas et l’eau qui commence à nous manquer. Alors avant de finir comme les 2 septuagénaire décédées en juin, nous décidons de rebrousser chemin et de retourner à Portaria prendre le mini bus pour rentrer à Volos. Nous n’avions évidemment pas envisagé que le dernier bus de la journée serait déjà passé (il était déjà 16h après tout) et qu’il ne nous reste plus que nos pieds pour rejoindre Volos. Après 3 heures de marche et une bonne douche, nous avons bien mérité un petit restaurant de poisson sur le port !
Après nos péripéties de la veille, nous décidons de mieux organiser notre dernière journée à Volos et de vérifier les horaires des bus. On se rend très vite à l’evidence que sans voiture nous ne pourrons pas réellement profiter d’une journée de visite dans un village alentours, alors nous nous concentrerons sur Volos. Il y a un musée d’entomologie (nous non plus ne connaissions pas ce mot avant, mais il s’agit des insectes). C’est en réalité une des plus grande collection privée d’insectes, c’est pour le moins original et nous passons un très bon moment à chercher les insectes les plus dégueu du musée.
Un départ en catastrophe
Nous nous rendrons demain à Athènes pour rejoindre notre amie Camille qui vient passer quelques jours avec nous. En regardant les horaires de car pour savoir à quelle heure on doit se rendre à la gare routière, nous remarquons que l’on peut acheter les billets en ligne, ce qui ne nous a jamais été permis jusqu’à présent. Parfait, ça va nous faire gagner du temps. Mais CATASTROPHE, il n’y a plus de place avant 13h, alors nous courrons à la gare routière en priant pour une erreur de mise à jour. Malheureusement, nous apprenons au guichet qu’il n’y a même plus de place avant 17h30. Le conseiller nous suggère de tenter la gare, alors nous nous dépêchons de nous y rendre comme si l’ensemble des billets pouvaient être vendus pendant les 10 minutes de trajet.Toutes les solutions nous traversent l’esprit : louer une voiture, chercher un covoiturage, faire du stop etc.. Au final, c’est très détendue que la conseillère de la gare nous trouve 2 options qui nous feront atteindre Athènes dans les temps. Nous sommes très surpris de voir à quel point les grecs privilégient le car plutôt que le train !
Une fois l’adrenaline redescendue et le planning du lendemain rodé, il est temps de décompresser à la plage, et de chopper un nouveau coup de soleil pour Quentin.